Cessons de mentir !
Raconté depuis des décénies peut être pour rassurer les enfants,
on parle, chez nous d’une petite souris vive et discrète qui se glisse
sous les oreillers pour remplacer les dents tombées par une pièce !
Cela est grotesque et fort irrespectueux envers les véritables intervenantes.



Ce n’est pas une souris qui vient prendre les dents, mais bien une fée.
Rendons aux fées ce qui appartient aux fées !  
La Fée des dents est connue comme : Fairy Dente au Val , Tooth Fairy en anglais,
 Tannalfur en islandais..etc.
En Australie, au Canada, en Nouvelle Zélande, au Danemark,
 personne ne viendrait à douter des fées.
L’Espagne, l’Argentine , le Mexique, pour ne nommer qu’eux,
font  l’absurde  erreur, de croire en l’intervention d’une souris.  
Dans d’autres régions du monde, les faits sont encore plus altérés !



La confusion vient peut être du fait que vers le 17 ème sciècle,
dans un conte, une fée se transforme en souris pour aider une reine
à vaincre un rois despotique qui lui avait ravi sa fille.



En réalité le premier être humain à avoir observé une Fée des dents,
fut Lord John Steven Pinkle-Taylor qui étant insomniaque,
et percevant à plusieurs reprises, de curieux bruits
en provenance de la chambre de sa fille,se mit une nuit à l’affût,
 pensant justement les murs colonisés par un rongeur.


Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il vit le discret scintillement,
et aperçut une étrange petite créature ailée quittant l’oreiller,
pour aller s’évanouir dans l’obscurité d’un angle de la pièce.



Lord John Steven Pinkle-Taylor sur le moment, crût à un tour de l’esprit,
car ses insomnies l’épuisaient.
C’est au matin, lorsque la domestique trouva une minuscule boîte
contenant  un chocolat, et que son épouse jura n’être pour rien dans
ce présent miniature, c’est là qu’il comprit, que quelque chose s’était réellement passé.




Lord John Steven Pinkel-Taylor passa alors le reste de ses nuits,
 et de son existence à traquer le phénomène.
Dans les écrits qui furent retrouvés  longtemps après sa mort,
et qui sont conservé dans un lieu tenu secret par une confrérie mystérieuse,
 il raconte comment, une nuit, lui et une de ces créatures communiquèrent.
Après des années et des années d’observation auprès de ses enfants,
et petits enfants, il avait réussi à établir un subterfuge pour pouvoir entrer en contact.
Sa « recette »  bien qu’il promit d’en faire don à l’humanité ne fut jamais trouvée.
On peut supposer que les fées elles même s’arrangèrent pour faire disparaitre
cette compromettante et dangereuse découverte, ou peut être,
le brave homme préféra-t-il s’assure que nul n’irait déranger,
 molester ou capturer une de ces fées.

Il a par contre laissé un précis, qui permet de ramener au grand jour
sa découverte. Quelques pages manquent effectivement,
mais ce qui y est relaté est bien suffisent pour nous éclairer
sur cette coutume.


Je vous ai déjà parlé du concept sur la naissance des fées,
concept véhiculé par une grande entreprise du merveilleux,
dont la mascotte n’est autre qu’une souris .
Cette entreprise à puisé son inspiration dans un ouvrage de James Barries :  Peter Pan
« Lorsque le premier bébé rit pour la première fois,
son rire se brisa en million de morceaux et ils sautèrent un peu partout.
Ce fut l’origine des fées… »

Ceci n’est pas la vérité mais une partie s’inspire de faits réels.
Il existe différentes espèces de fées et dans les grandes lignes :
-les fées primitives, antédiluviennes présentes bien avant les hommes
-et les fées plus « contemporaines » apparues après la disparition des dragons.
Les premières sont nées de la soupe cosmique et magique originelle,
les secondes, sorte de sous-espèce parmi bien d’autres,
apparurent spontanément avec les premiers hommes.
Ces dernières, Lords Pinkle-Taylor le confirme, naissent lors des premiers rires d’un enfant
Ensuite elles vont évoluer dans leur monde parallèle,
tout en ayant des interactions régulières avec notre plan physique.

Les fées de sont pas éternelles et pour maintenir leur existence,
elles ont besoin d’une énergie vitale que leur fournissent tous les croyants,
mystiques, irrationnels,  imaginatifs,  spirituels ainsi que  les enfants.
Chacun le sait quand on cesse de croire aux fées elles disparaissent.
Heureusement les enfants sont dans leur plus jeunes âge dénués
de tout scepticisme, ils ont l’esprit ouvert et sont capables
de croire en l’inexplicable et en la magie.

Tout au longs de leur premières années, leurs rires purs et simples,
 véhiculent  une énergie que Lord Steven nomma  « partum curiosa cogitato »,
 pensées magiques et créatrices.
Cette énergie , libérée à chaque rire, ce concentre dans l’ émail des dents de lait.
C’est cette énergie qui permet aux fées de perdurer.

Les fées ont réalisé que dès que les enfants grandissaient et commençaient à perdre leur dents
( aux alentours de 5/6 ans) un phénomène de rationalisation leur faisait perdre également
leurs facultés à croire au merveilleux et donc leurs pouvoirs.
Le rejet total du merveilleux intervient pour beaucoup,
avec la chute de leurs dernières molaires aux environs de 12 ans.
Ainsi donc les fées en récoltant les dents des plus jeunes,
s’assurent de conserver dans leur univers, l’énergie
 qui maintient possible leur existence.



Ensuite, dans les écrits des pages manquent mais, Lord John Steven
Pinkle-Taylor rapporte que les dents récoltées sont travaillées
en sortes de carillons, et qu’un peu à l’instar des attrapes-rêves indiens
ils protègent le monde des fées.
Le Tintement  émet des particules « volut magica generation»,
qui décuplent le pouvoir des petites créatures.

En remerciement les fées déposent des friandises extraordinaires
que la plus part des parents s’empressent de consommer,
et ils laissent à leur progéniture en compensation une pièce de monnaie.



Rares sont les enfants ayant pu voir une de ces fées.
Si tel était le cas, les « présents » comestibles ont pour faculté
d’effacer le souvenir de cette rencontre.
On ne s’explique guère comment Lord John Steven Pinkle-Taylor
a pu tout au long de sa vie échapper aux fées, qui auraient très bien pu,
à son insu, glisser une de leur « friandises à effacer les souvenirs »,
dans son thé ou ses scones.

Tout ce que l’on trouve dans ses récits, est un fragment de paragraphe
où est noté : «  Ils sont loyaux et fidèles. Ils ont la faculté de percevoir
les différente couches de réalités de l’univers, et à se titre,
 de percevoir les créatures magique…. »

On suppose que Lord John Stephen, parle de ces compagnons canins car,
toute sa vie, il eut à ses coté une race particulière de chien : des terriers du Tibet.
Ou, l’on peut supposer, que pour des raisons qui dépassent notre entendement,
les fées aient souhaité qu’un homme soit témoin de leur existence,
 et accède à cette révélation.



Ces révélations ne sont pas à glisser dans toutes les oreilles,

elles sont réservées à ceux qui croient aux fées!

Texte tous droits réservés

Illustration: travail personnel

Photos ainsi que photo de couverture crédit Pexels

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